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Les Pleurs du Mal

$15.00

Nsah Mala
84 Pages | 5.5 x 8.5 | .20 | © 2019
ISBN: 9781942876465 (Paperback)

Que faire face à la stagnation de l’Afrique ? Comment l’écrivain peut-il affronter les multiples maux qui gangrènent le monde d’aujourd’hui ? Dans ce recueil de poèmes, Nsah Mala adopte le genre poétique pour illustrer son engagement social et politique en évoquant des thématiques actuelles de son pays natal le Cameroun, de l’Afrique, et du monde entier. Ces thèmes sont, entre autres, la corruption, la déchéance de l’État et du pouvoir, la dérive de la démocratie, la protection de la nature, la promotion de la jeunesse, la marginalisation socio-politique, les ténèbres, et la liberté. Malgré l’ampleur des maux affrontés, Nsah Mala garde son optimisme et démontre que la poésie peut servir de moyen pour corriger et améliorer la société humaine et non-humaine. Faisant preuve de l’expérimentation et de l’innovation poétique, ce recueil trace une cartographie intéressante suivant son auteur à travers ses voyages infinis en Afrique, en Europe, et ailleurs. C’est aussi un moyen d’entrer en conversation avec les auteurs et les cultures de l’Afrique et du monde. Cette poésie organique et vitale, qui prend sa source dans l’humanité et la nature, donne la voix à tous les sans-voix et devra ainsi occuper une place importante dans toutes les bibliothèques du monde.

Additional information

Weight.36 lbs
Dimensions8.5 × 5.5 × .2 in
SKU: 9781942876465 Category: Tag: Product ID: 21244

Description

Que faire face à la stagnation de l’Afrique ? Comment l’écrivain peut-il affronter les multiples maux qui gangrènent le monde d’aujourd’hui ? Dans ce recueil de poèmes, Nsah Mala adopte le genre poétique pour illustrer son engagement social et politique en évoquant des thématiques actuelles de son pays natal le Cameroun, de l’Afrique, et du monde entier. Ces thèmes sont, entre autres, la corruption, la déchéance de l’État et du pouvoir, la dérive de la démocratie, la protection de la nature, la promotion de la jeunesse, la marginalisation socio-politique, les ténèbres, et la liberté. Malgré l’ampleur des maux affrontés, Nsah Mala garde son optimisme et démontre que la poésie peut servir de moyen pour corriger et améliorer la société humaine et non-humaine. Faisant preuve de l’expérimentation et de l’innovation poétique, ce recueil trace une cartographie intéressante suivant son auteur à travers ses voyages infinis en Afrique, en Europe, et ailleurs. C’est aussi un moyen d’entrer en conversation avec les auteurs et les cultures de l’Afrique et du monde. Cette poésie organique et vitale, qui prend sa source dans l’humanité et la nature, donne la voix à tous les sans-voix et devra ainsi occuper une place importante dans toutes les bibliothèques du monde.

Praise for Les Pleurs du Mal

Lire les poèmes de Nsah Mala, c’est retrouver tout cela et bien plus encore : son Afrique et son Europe, qui ne sont pas les nôtres, forcément. D’abord parce que cet homme serein et gai est aussi un homme en colère, parce que ces textes disent un continent et un pays ruinés par la corruption, un État omniprésent et menaçant. Dans leur évocation de l’Afrique, ses textes mêlent poésie et vie de tous les jours, on y rencontre des paysages urbains où l’ordure et la poubelle, une vie confisquée par la puissance politique sont omniprésentes, dans des vers élégants et finement humoristiques.

Sans jamais insister, par petites touches, par images anodines et souriantes, se dessine un monde doux-amer, où la saleté métaphorique est d’abord celle des institutions. C’est alors que surviennent des images d’une violence saisissante d’étudiants assassinés, d’os calcinés, victimes eux aussi de la corruption et d’une dictature qui n’est jamais nommée.

— Nathalie Solomon, Professeur, Université de Perpignan Via Domitia, France

…l’océan de misère dans lequel baigne le peuple de l’auteur l’a inspiré, l’a subjugué, l’a déchiré. Et voilà pourquoi le jeune Nsah Mala sort de sa réserve pour pousser le grand cri – un cri éternel – celui du poète. Dans un recueil de 46 poèmes intitulé Les Pleurs du mal, il collecte les douleurs et les larmes d’un peuple inerte pour les verser sur des feuilles sans frontières. Elles s’envoleront certainement pour que l’on les retrouve dans des salles de classe, dans des pays lointains, dans des bibliothèques et aussi dans celles de nos mémoires.

Marie-Thérèse Betoko Ambassa, Professeur, École Normale Supérieure de Yaoundé

Les Pleurs du mal offrent un voyage bouleversant et régénérant dans une pensée poétique et politique qui commence avec le « Cameroun, berceau [des] ancêtres » du poète pour embrasser la planète, le bruit et la fureur qui la blessent et la souillent. « [S]on encre ne cesse de pleurer » et sa poésie s’écartèle entre la nature sacrée de Baudelaire qui a engendré la réécriture du titre du poète français, et la nature dévastée de notre monde qui saigne des coups assénés par notre espèce. Entre le sonnet classique du poète français, « Correspondances », et la force de la langue de Nsah Mala qui mêle français, anglais et langue Mbesa, lyrisme et langue du quotidien, qui jette à la face du monde ses violences et ses ordures, il y a bien une correspondance, celle des poètes qui écoutent le monde et se parlent au-delà des temps et des lieux dans une « conversation » jamais interrompue.

Le poète n’hésite pas à lancer à la face du monde les ordures et les maladies qui déciment l’Afrique pour parler de la « culture de l’insalubrité ». Il y a du sang, du vomi, des excréments et des asticots dans cette poésie organique et vitale qui prend sa source dans l’humanité pour hurler sa vie, sa vie organique et sa vie spirituelle. Les « larmes qui « inondent les vallées sèches » de nos indifférences sont là pour nous secouer et nous faire entendre conscience.

—  Françoise Besson, Professeur, Université de Toulouse

Nsah Mala nous montre, dans sa poésie, que le modèle de construire une nouvelle Afrique consiste à la débarrasser avec les figures symboliques du mal : la tyrannie, la violence, la mauvaise gouvernance et la corruption. C’est dans un tel contexte qu’il faut inscrire la publication de Nsah Mala. Ce dernier continue le chemin de la modernité inachevée, ce chemin forgé par les illustres poètes africains comme Léopold Senghor, Tchicaya U Tam’si, Jean Baptiste Tati Loutard et David Diop.

Dr Arsène ElongoUniversité Marien Ngouabi

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